Sur son blogue perspicace, Elaine Cohen, experte estimée en matière de rapports sur le développement durable, critique avec passion l’utilisation de trois expressions couramment utilisées et surutilisées dans les rapports de développement durable des entreprises (RSE).
Ces expressions, qu’elle qualifie de « langage de rapport », manquent de profondeur et d’objectif, ce qui peut nuire à l’authenticité et à la crédibilité des efforts d’une organisation en matière de RSE.
Le premier coupable est la phrase « Nous sommes fiers de... », qu’Elaine rejette comme un simple contenu vide. Dire qu’il est fier de ses réalisations tout en reconnaissant qu’il reste encore beaucoup à faire n’ajoute que peu de valeur.
Vient ensuite la phrase « Nous savons que nous devons en faire plus », qui est tout aussi redondante. Comprendre le besoin d’amélioration fait partie intégrante de tout rapport responsable, ce qui rend la déclaration inutile et non informative.
Enfin, Elaine s’en prend à l’expression « La durabilité est dans notre ADN ». Bien que le sentiment puisse être bien intentionné, il manque de substance. Au lieu de cela, démontrez des actions et des résultats tangibles.
L’argument contre ces ratés tourne autour de la nécessité d’un contenu plus substantiel et significatif dans les rapports de RSE. L’accent devrait être mis non plus sur la proclamation de la fierté, mais sur la mise en valeur de la productivité et des mesures concrètes prises pour atteindre les objectifs de durabilité.
Lisez l’article complet du blog d’Elaine, où elle explique précisément pourquoi ces phrases sont si vides et préjudiciables :
Avec tous nos remerciements à @ElaineCohen pour la permission de partager !